Les principales mesures présentées par Karim Bouhassoun concernent le développement de la "ville intelligente", un salon annuel du numérique, le lancement de "villages de l’innovation" du numérique et la digitalisation de l’industrie :
- Faire entrer Besançon dans l’ère de la smart city : Il s’agit de faire entrer Besançon, à l’instar d’Angers, dans un projet d’envergure de « ville intelligente » et connectée, ce qui permettra de moderniser de d’augmenter l’efficacité de l’action publique. L’ensemble du projet repose sur l’exploitation de la « data », les données de masse, qui offriront des économies (éclairage public, factures d’énergie, réseaux électriques intelligents et écoconsommation…) et d’être plus performants dans le service public (sécurité et vidéosurveillance, meilleur traitement des déchets, amélioration de l’offre de bus, développement du e-tourisme…)
- Lancer un salon du numérique d’envergure européenne : Tous les ans, sur le site de Témis qui accueillera une cité de l’économie numérique, ce salon offrira des activités pour le grand public et les familles et un terrain de rencontres, de démonstration et d’affaires pour les entreprises et les industries de toute la France et d’Europe (e-santé, robotique, objets connectés, digitalisation dans l’industrie…)
- Des villages de l’innovation que nous soutiendrons accueilleront des entreprises, chercheurs, universitaires, investisseurs du monde du numérique pour les fédérer sur des sites dédiés à l’accélération de l’économie du numérique. Cumulant les fonctions d’incubateur et de plateforme de rencontre mettant en lien les grands comptes et les startups, ces « communautés du numérique » offriront aux jeunes pousses le climat nécessaire pour se financer, grandir, et se faire connaître pour gagner des marchés, avec un écosystème et des équipements techniques avancés.
- "Un appel à projet pour la digitalisation des industries sera lancé". La transformation digitale des TPE/PME ce sont des marchés pour les entreprises du numérique et de nouvelles performances pour notre industrie. Or, nos TPE et PME sont très en retard en termes d’usages numériques. Elles sont très peu visibles sur la toile d’internet et pour l’achat en ligne. Par ailleurs, elles sont sous équipées en logiciels industriels permettant de gérer délais de productions, respect des normes contractuelles et les nouvelles méthodes d’organisation. Leurs échanges avec leurs partenaires sont très peu dématérialisés. 87% des dirigeants de PME ne font pas de la transition numérique une priorité stratégique (source : enquête réalisée par BpiFrance le lab incluant 15% de TPE (moins de 10 salariés), 2017). Pour y remédier, nous financerons les projets pour l’industrie 4.0 et la transformation numérique de nos entreprises industrielles, pour le développement d’usines intelligentes (smart factories).
Karim Bouhassoun précise que "Nous avons une forte avance horlogère, dans les microtechniques aussi ainsi que dans l’économie de la santé. Mais le numérique est fondamental car c’est une économie en forte croissance, avec un taux de +3,4% l’an dernier, qui génère en France 54 milliards d’euros de chiffre d’affaires. En parallèle de toutes ces mesures, nous accompagnerons nos entreprises numériques pour leur visibilité massive dans les salons qui réunissent entreprises, innovateurs et industriels, comme Vivatech, le « CES » de Las Vegas ou bien encore au « Mobile World Congress », le plus grand salon du monde en matière de technologies mobiles qui s’est tenu en début d’année à Barcelone."
(Communiqué)