Dans le communiqué signé par le secrétaire de la fédération PCF du Doubs Mathieu Guinebert et du chef de file PCF à Besançon, Hasni Alem, le Parti communiste français (PCF) déplore le fait que "les postures et les calculs de quelques-uns ont trop souvent pris le pas sur l’intérêt collectif". Ces "logiques d’ego et des stratégies d’appareil pilotées par des ambitions présidentielles déconnectées des préoccupations des Bisontines et des Bisontins, ont affaibli la perspective d’un rassemblement large, pourtant indispensable pour empêcher à la droite et l’extrême droite de s’emparer de notre ville" ajoute-t-il.
S’il regrette la décision du PS "de rompre d’emblée les discussions communes et de choisir de partir seul dès le premier tour" et celle de LFI de "se retirer des négociations" en raison d’une "position davantage inspirée par des logiques nationales que par la réalité locale", la position du PCF reste immuable.
Tout en rappelant que "depuis plus d’un an", la section PCF de Besançon oeuvrait en défendant "une exigence ; celle de l’union de la gauche et des écologistes au service des Bisontines et Bisontins", le parti le répète "c’est ce cap qu'il faut garder pour répondre aux urgences sociales, écologiques et démocratiques". Malgré les "divisions" et les "replis", l’union "a toujours été et reste l’objectif du parti communiste français" conclut le communiqué.
