"L’abattage d’un troupeau est une épreuve dramatique, d’une violence singulière pour les éleveurs, tant humainement que professionnellement. Nous mesurons la souffrance de celles et ceux qui voient disparaître en quelques heures le travail d’une vie", expliquent les élus qui rappelle l’importance de "veiller ensemble à ce qu’aucun éleveur ne traverse seul une telle situation".
Protéger durablement la filière bovine
Selon les élus signataires du communiqué, "leur responsabilité est double". Il s’agit de "Faire confiance à la science qui montre aujourd’hui que la stratégie mise en place jusqu’alors est efficace" et de "dire la vérité face à certaines affirmations déconnectées de la réalité scientifique, qui alimentent la désinformation et rajoutent de la douleur à l’éleveur et sa famille en mettant en danger l’ensemble des éleveurs du Doubs".
C’est pourquoi, les élus affirment "rester attentifs au bon déploiement de ces mesures financières, dans un esprit de coopération et de soutien aux acteurs concernés".
Le Sénat a quant à lui engagé, sous l’égide d’Annick Jacquemet, sénatrice du Doubs, une mission d’information afin de faire le point sur l’émergence de cette maladie et sa gestion. Les conclusions du rapport sont attendues pour le mois de janvier.