La Région met en avant une politique internationale “volontariste et ambitieuse”, soutenue par la loi ATR (loi relative à l'administration territoriale de la République). Dans un contexte géopolitique marqué par la guerre en Ukraine et le changement climatique, elle revendique “une action résolue à l’international”.
L’objectif de ces premières Assises est de “valoriser les actions conduites par une grande diversité d’acteurs […] et démontrer l’importance de ces actions pour le quotidien des habitants”, explique la Région dans un dossier de presse. Les valeurs d’“universalisme, fraternité, [et] solidarité” sont au cœur des interventions.
Économie, solidarité, éducation : des bénéfices concrets
Les échanges ont rappelé le poids des exportations régionales, avec 21,7 milliards d’euros en 2024 et un excédent commercial dépassant un milliard. La Région accompagne 430 entreprises par an dans leur développement international.
En matière de solidarité, la Région porte un “devoir” fondé sur des valeurs humanistes, soutenant des projets tels que les actions à Madagascar ou le programme “Tandems solidaires”, impliquant 4 000 élèves. Le volontariat international, comme celui de la jeune togolaise Grace Kovi Afande, contribue à l’ouverture interculturelle.
L’enseignement supérieur et la recherche misent sur les mobilités et les alliances européennes, facteurs d’innovation et d’insertion.
Coopérations avec la Suisse et attractivité économique
Depuis 40 ans, la Bourgogne–Franche-Comté coopère avec la Suisse au sein de l’Arc jurassien, un bassin de vie partagé par 48.000 travailleurs frontaliers quotidiens. Plus de 80 projets transfrontaliers ont été soutenus en huit ans, en complément du programme Interreg.
L’attractivité du territoire se confirme avec l’implantation d’investisseurs étrangers comme Vicky Foods, Antolin ou encore le C3E québécois.
Le tourisme, secteur clé du territoire
Avec 4,9 milliards d’euros de retombées et 49.000 emplois, le tourisme reste un moteur régional. Les marchés étrangers, en particulier allemand, belge, néerlandais, anglais, américain, y jouent un rôle central selon la Région.
Le Québec, invité d’honneur
Présent aux Assises, Henri-Paul Rousseau a souligné que la coopération France-Québec repose sur “une langue et des valeurs communes” et vise à se renforcer dans les domaines de la science, de la santé, de l’intelligence artificielle et de la cybersécurité. Aujourd’hui, 250 filiales québécoises sont implantées en France et 400 françaises au Québec.
