Le PCF entend toutefois aller plus loin et souhaite que cette liste s’élargisse à l’ensemble des forces de gauche, y compris au Parti socialiste. L’objectif affiché : rassembler "le plus possible" la gauche dès le premier tour.
Quatre axes majeurs dans le programme communiste
Dans le cadre de cette alliance renouvelée, le Parti communiste défend un programme articulé autour de quatre grands axes :
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Sécurité et tranquillité publique : ouverture d’un commissariat, création du dispositif Halte soin addiction et déploiement d’un service de médiateurs dans toute la ville ;
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Logement : 30 % minimum de logements sociaux dans chaque projet urbain, construction de 500 logements par an et poursuite du projet des Vaîtes ;
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Transports : gratuité étendue des transports en commun pour les moins de 26 ans, les bénéficiaires des minima sociaux et les plus de 60 ans ;
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Action sociale : forte augmentation des subventions attribuées au CCAS.
"On n’abdique pas à l’idée d’union dès le premier tour"
Malgré les divergences entre les différentes formations de gauche, le PCF continue de plaider pour une liste unitaire dès le premier tour.
"Je le dis de manière très forte : on n’abdique pas à l’idée d’union dès le premier tour, c’est une condition sine qua non pour la victoire et c’est quelque chose sur laquelle on continue de travailler", a affirmé Hasni Alem.
La gauche bisontine en quête d’un terrain d’entente
"Depuis le départ, nous sommes dans l’optique d’une union de la gauche la plus large, peu importe les partis de gauche, que ce soit La France insoumise, le Parti socialiste ou Europe Écologie Les Verts", a rappelé le chef de file du PCF. "Nous avons rencontré chacune de ces organisations. Il y a un certain nombre de décisions qui ont été prises, du Parti socialiste et plus récemment de La France insoumise, qui nous semblent irresponsables alors qu’il y a un véritable risque que la droite prenne cette ville."
Si les communistes déplorent l’attitude de La France insoumise, ils poursuivent leurs efforts pour bâtir un front commun. Une réunion entre le PS, le PC et EELV est d’ailleurs prévue vendredi prochain. Reste à savoir ce qu’il en sortira : Jean-Sébastien Leuba acceptera-t-il d’unir sa liste à celle d’Anne Vignot en lâchant son statut de chef de file ? Et la maire sortante pourrait-elle envisager de céder la tête de liste ?
À suivre.
