Nouvelle interpellation de Frédéric Vuillaume à Dijon : Force ouvrière dénonce “une atteinte à la libre expression du droit syndical”

Dans un communiqué du 21 décembre 2020, le syndicat Force ouvrière de Franche-Comté condamne l’interpellation « musclée » et la garde à vue « abusive de 45 heures » de son secrétaire général Frédéric Vuillaume à l’issue d’une manifestation le 5 décembre à Dijon.

Manifestation le 17 décembre 2019 ©Hélène Loget ©

FO explique que, "Monsieur Vuillaume est la cible d'un acharnement répressif policier quasiment inédit même lorsqu'il manifeste sous les couleurs de notre syndicat au titre de son mandat syndical" depuis le début du mouvement des Gilets jaunes il y a 2 ans. En ajoutant qu’"Amnesty International l'a même dénoncé dans son dernier rapport sur le droit de manifester en France." Le syndicat dénonce "ces dérives policières portant atteinte à nos libertés et notamment à celle liée à la libre expression du droit syndical."

En 2 ans, Frédéric Vuillaume a été placé en garde à vue à sept reprises, s'est fait perquisitionné une fois, vécu trois procès. Un quatrième procès l'attend en mai 2021 suite à sa dernière garde à vue. "Et tout cela sous prétexte d'avoir enfreint les règles encadrant le droit de manifester", précise FO.

Le syndicat se permet d'effectuer un parallèle entre deux évènements à Dijon qui se sont déroulés ces derniers mois :

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