“On veut dormir la nuit” : le collectif C.H.U.T déploie des banderoles au centre-ville de Besançon

Depuis mercredi 22 octobre 2025, les membres du collectif des habitants ulcérés par le tintamarre (C.H.U.T) quai Vauban à Besançon a décidé de déployer des banderoles à leurs fenêtres afin de faire entendre leur voix…

© Alexane Alfaro

"Depuis de nombreuses années, les habitants du quai Vauban, de la rue Claude Pouillet et de la place de la Révolution sont victimes de nuisances sonores nocturnes qui affectent leur repos et leur santé", explique le collectif qui déplore "une situation qui ne s’améliore pas" malgré leurs "alertes aux autorités municipales et préfectorales".

Pour s’organiser et manifester leur désarroi, les riverains de ce quartier de Besançon, ont constitué le collectif C.H.U.T. - Collectif des habitants ulcérés par le tintamarre. À partir du 22 octobre, des banderoles seront déployées à leurs fenêtres lors des soirées les plus bruyantes "afin de rappeler leur droit légitime au repos et à la tranquillité publique, avec une revendication élémentaire" : "On veut dormir la nuit".

Droit de réponse - Le collectif C.H.U.T répond à un article sur le Tandem et dénonce "les nuisances sonores" du bistrot

DROIT DE RÉPONSE • À la suite de la publication le 7 octobre 2025 sur maCommune.info de l’article intitulé "Le Tandem change d’équipe à Besançon : une nouvelle ère pour le bistrot culturel et des adieux le 12 octobre", le Collectif des habitants ulcérés par le tintamarre (C.H.U.T) a souhaité exercer son droit de réponse. Regroupant des résidents du centre-ville de Besançon, le collectif entend rappeler ses préoccupations liées aux nuisances sonores et conteste la vision jugée "méliorative" de l’établissement présentée dans l’article. Dans un texte détaillé, C.H.U.T met en cause la direction du bar Le Tandem, évoquant des dépassements récurrents des seuils sonores réglementaires, des conflits avec des riverains, et un manque de respect du cadre patrimonial et légal.

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