"La vaccination massive doit être mise en place sur tout le territoire français (…) il faut apprendre à vivre avec la maladie", s’insurge ce mercredi midi aux côtés des agriculteurs Céline Lhomme, éleveuse dont le troupeau a été abattu suite à une détection de dermatose bovine.
Sur place, les messages des pancartes sont sans appel : "L’Etat assassin de bovins", "Stop à la tyrAnnie", "Genevard m’a tuée", "des seringues pour soigner pas pour euthanasier", peut-on lire ce mercredi devant la gare.
Afin de marquer les esprits, 83 agriculteurs ont symboliquement enfilé des costumes blancs et apposés le nom des vaches abattues à Pouilley-Français.
Pourquoi ce lieu de rendez-vous ? Car deux services de l’Etat sont dans les locaux jouxtant la gare Viotte. Il s’agit de la direction départementale des territoires (DDT) et la direction départementale de l’emploi, du travail, des solidarités et de la protection des populations.
Et concernant les indemnités ?
Cyril Hoffmann, président de la coordination rurale de Côte d’Or, met en garde à propos des indemnités versées aux agriculteurs lors de l’abattage des animaux : "Ils vont avoir une avance, mais ces indemnités sont à double tranchant. Elles sont considérées comme des revenus exceptionnels et les agriculteurs devront donc payer des taxes à l’Etat dessus…", explique-t-il.
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Une cagnotte a été lancée pour soutenir la famille Lhomme et a atteint plus 26 000 euros ce 20 décembre. Une page Facebook de soutien à la ferme Lhomme est également en ligne.
