La CGT a appelé seule à la mobilisation en France, pour demander au gouvernement socialiste des mesures pour protéger l'emploi sans céder aux sirènes du patronat. À Besançon, les manifestants se sont réunis vers 10 heures devant la Chambre régionale de commerce et d'industrie de Franche-Comté. Ils ont ensuite défilé jusqu'aux locaux du Medef.
La CGT régionale avait par ailleurs appelé les Francs-comtois qui le pouvaient à manifester à Épinal. Entre 1.500 et 3.000 personnes venues du Grand Est, selon la police et les organisateurs, se sont retrouvées dans cette ville des Vosges.
«Les régions de l’est de la France, Lorraine, Alsace et Franche-Comté sont parmi les plus industrialisées du pays. Elles subissent de plein fouet la crise économique: les pertes d'emploi dans l'industrie se comptent par milliers» dans les secteurs de la sidérurgie, du textile, de la métallurgie, du papier carton, de l'agroalimentaire, de l'automobile et ses sous-traitants, déplore le syndicat dans un communiqué, prenant en pour exemple ArcelorMittal, TRW ou PSA.
À Besançon, certains salariés du réseau de bus Ginko ont suivi ce mouvement de grève. Le service de transport en commun est assuré à 55% mardi, a indiqué la direction.