Poursuite de la grève chez Armstrong : le dilemme des salariés

Dimanche, les salariés du fabricant de sous plafonds ont reconduit le mouvement de grève entamé depuis bientôt une semaine contre la suppression d’une équipe de production. Mais certains redoutent que le mouvement n’accélère la fermeture du site de Pontarlier géré par un groupe américain.

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Pour faire face à une diminution des commandes et une baisse de 30 % de l’activité du site, la direction d’Armstrong a décidé de supprimer une équipe de production, soit 20 postes en moins. Mais les salariés ne l’entendent pas de cette oreille. Les ouvriers de production qui craignent une dégradation de leurs conditions de travail réclament entre autres neuf jours de repos supplémentaires.

« Des conditions de travail déjà avantageuses »

Dans un communiqué la direction explique qu’une réorganisation du temps de travail s’impose alors même que les salariés bénéficieraient de conditions avantageuses. Le temps de travail réalisé serait inférieur au temps de travail payé.

Peur de la fermeture

Alors  que 80 % des ouvriers débrayent depuis mardi, quelques voix s’élèvent contre ce mouvement de grève chez l’un des plus gros employeurs de la capitale du Haut-Doubs. Dans un contexte de crise, certains salariés se demandent si le mouvement e grève ne va pas agacer les actionnaires américains avec le risque de voir le site de Pontarlier rayé de la carte d’Armstrong

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