Prime d’activité : le simulateur en ligne connaît un franc succès

Le simulateur lancé ce mardi 22 décembre 2015 et permettant aux bénéficiaires potentiels de savoir s’ils sont éligibles ou non à la prime d’activité a connu un véritable succès. En moins de 24 heures, les internautes ont réalisé près de 650 000 simulations de droits, dont plus de la moitié ont conduit à une préinscription.

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Présenté ce mardi 22 décembre, le calculateur de la prime d'activité a enregistré plus d'1,5 million de connexions. Les chiffres ont été fournis par la caisse d'allocations familiales.

5,6 millions de bénéficiers potentiels

Le simulateur, accessible sur le site www.caf.fr et lancé ce mardi par la ministre des Affaires sociales de la santé et des Droits des femmes permet en quelques clics de savoir si l'on est éligible à cette nouvelle aide aux travailleurs à revenus modestes, et d'en calculer le montant. Quelque 5,6 millions d'actifs pourraient potentiellement bénéficier de la prime d'activité, qui remplace à partir du 1er janvier 2016 deux dispositifs jugés complexes et peu efficaces : le RSA activité (complément à un petit salaire) et la prime pour l'emploi (crédit d'impôt). En moins de 24 heures, les internautes ont réalisé près de 650 000 simulations de droits, "dont plus de la moitié ont conduit à une préinscription à la prime d'activité", précise la caisse nationale d'allocations familiales (Cnaf).

"Un succès"

Les demandes pourront être définitivement effectuées à partir du 6 janvier 2016 sur les sites de la Caf et de la Mutualité sociale agricole (www.msa.fr). Aucun formulaire papier ni justificatif ne sera nécessaire. La prime d'activité sera versée chaque mois à partir du 5 février 2016 aux travailleurs modestes (moins de 1 500 € net par mois pour un célibataire) résidant en France et âgés d'au moins 18 ans, en fonction de leurs revenus au cours des trois derniers mois. "C'est un succès pour notre simulateur", s'est réjoui Daniel Lenoir, directeur général de la Cnaf. L'accès au site avait même été saturé pendant deux heures mardi après les journaux télévisés et radio du soir.

(AFP)

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