Quelle place les grands-parents prennent-ils dans les familles du Doubs ?

A l’occasion de la fêtes des grand-mère, nous partageons ce 1er mars 2020 une étude publiée par L’UDAF (union départementale des associations familiales) du Doubs. Cette dernière porte sur le rôle des grands-parents dans le département du Doubs. Elle a été menée par l’observatoire de la famille en partenariat avec caisse nationale des allocations familiales et l’union nationale des associations familiales

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Depuis 2017,  les UDAF de Franche-Comté réalisent chaque année une enquête d’envergure dans chacun des départements de la région portée par l’URAF BFC. Le questionnaire est le fruit d’une réflexion collégiale et multi-partenarial. Les échantillons sont construits selon des méthodes statistiques.  L'année 2019 a été consacrée à l'étude de l'impact des grands-parents dans les familles. 1 598 parents ont participé à cette enquête en région dont 274 dans le Doubs.

Les grands axes relevés dans cette étude :

Des parents qui donnent une place importante aux grands-parents : La figure positive des grands-parents aidants et aimants est largement partagée, selon l'UDAF qui indique que les parents ont de fortes attentes vis-à-vis d’eux. "64% souhaitent qu’ils passent du temps avec leurs petits- enfants quel que soit le contenu, 4 à 5 sur 10 % espèrent qu’ils partagent des passions, des activités ou encore des valeurs, des convictions et 37% l’histoire familiale".

Une place de choix dans l’éducation des petits-enfants : Si la norme actuelle place les parents comme responsables de l’éducation de leurs enfants, les grands-parents n’en restent pas moins des acteurs privilégiés, est-il précisé dans l'étude. Pour 53% des ménages, la grand-mère maternelle à une place importante dans l’éducation de leurs enfants.

Remarque : Cette place ne se traduit pourtant pas par un rôle aux contours bien définis.

Des rencontres intergénérationnelles "fréquentes et régulières". : 65% des ménages rencontrent la grand-mère et 63% le grand-père maternels une à plusieurs fois par mois. 5 sur 10 visitent les grands-parents paternels à cette même fréquence. "L’utilisation des modes de communication est complémentaire et non substitutive aux rencontres. Les contacts entre grands-parents et petits-enfants sont donc nombreux", explique l'UDAF.

Des solidarités familiales nécessaires à la conciliation des temps professionnels et familiaux des parents. : La place des grands-parents auprès des petits-enfants se construit aussi à travers des solidarités fortes : 64% des ménages ont reçu leur aide. 5 personnes sur 10 accueillent les petits-enfants durant les vacances (4 sur 10 en journée s’ils ne sont pas scolarisés). "Ces services restent cependant occasionnels. Mais quelle que soit leur fréquence, l’aide à la garde des enfants est jugée indispensable par la moitié des parents concernés. Ils n’ont donc pas d’autre alternative", conclut l'UDAF.

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