Retraite, 35h : les défilés ne font plus recette

La manifestation à l’appel de la CFDT, CGT, FSU et Solidaires n’a pas fait le plein. A peine 500 personnes ont défilé dans les rues de Besançon.

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Les responsables syndicaux faisaient la moue ce mardi au départ de la manifestation pour les retraites et les 35h.

A peine 500 personnes étaient alignées au départ, place de la Révolution.Une déception d’autant plus marquée qu’une semaine auparavant seulement 150 personnes avaient répondu à l’appel et le défilé avait été annulé.

Le 10 juin, certains attribuaient la faible mobilisation au fait que beaucoup se réservaient pour la manifestation du 17…Cette manifestation s’inscrit dans le cadre d’une journée d’action nationale  pour la défense de la retraite solidaire et contre le projet de loi sur le temps de travail

Le communiqué des syndicats : « L’absence de réponse gouvernementale sur le dossier retraite justifie une nouvelle mobilisation: tous les problèmes demeurent : durée de cotisation, niveau des pensions, reconnaissance de la pénibilité, financement, emploi des seniors. Nous réaffirmons notre attachement à la retraite par répartition et dénonçons la volonté forcenée du gouvernement d’imposer l’allongement de la durée de cotisation, allongement qui ne règlera en rien l’enjeu du financement des retraites. D’autre part, le gouvernement a choisi de lancer une vaste offensive visant à déstructurer l’organisation du temps de travail à dégrader les conditions de travail dans les entreprises. Il enterre de fait les 35H et le Code du Travail. Le gouvernement a fait ce choix en ne respectant pas le résultat de la position commune entre les partenaires sociaux.

Le gouvernement souhaite faire adopter en catimini par le parlement des mesures de déréglementation du temps de travail, dont la portée serait très négative pour les salariés. C’est inacceptable. Nous exigeons que le gouvernement et le parlement respectent les principes introduits par la loi sur le dialogue social de janvier 2007, et non pas qu’ils les transgressent ce qui est un comble pour ceux qui écrivent et votent les lois.

Nous attirons solennellement l’attention du Président de la République et de son gouvernement sur les conséquences qu’engendreraient de tels choix politiques ».  

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