L'AMEB raconte que jeudi 6 octobre, "suite à un billet paru sur son blog en soutien aux familles de réfugié.e.s, un de nos camarades s’est vu mener manu militari en garde à vue et saisir tout son matériel de travail, bientôt suivi d’un autre camarade. Les forces de l’ordre ont fouillé l’intégralité de son domicile et emporté une bonne partie de son matériel informatique, avant de le placer en cellule." Le billet concerné est encore en ligne.
Pour la police, le billet proclame des "injures et diffamations par voie de presse". Mais pour l'AMEB et l'auteur de l'article, "nous savons pertinemment qu’il s’agit d’une tentative de dissuasion par la menace de la violence et du recours juridique."
Suite à la garde à vue, un nouveau billet a été publié sur le blog dans lequel l'auteur explique que "Même si je regrette, je ne m’excuserai pas pour autant" et admet que "La forme n’y était peut-être pas, mais sur le fond… Tout était vrai !".
Suite à l'expulsion de Besançon et de l'hexagone de plusieurs familles réfugiées de Besançon et la mise en garde à vue des deux "camarades" de l'AMEB, l'association organise un rassemblement de soutien ce mercredi 12 octobre sur la place Pasteur à Besançon à 17 h 30.