Se rendant sur place, il a constaté une altercation entre deux hommes se bousculant. Après s’être identifié à l’aide de sa carte professionnelle, il a séparé les deux individus.
L’un des protagonistes, se présentant comme citoyen helvétique, a expliqué avoir surpris l’autre individu en train de fouiller dans son sac déposé à l’entrée du wagon. Il a affirmé être intervenu pour empêcher un vol, mais a précisé ne pas souhaiter déposer plainte, étant pressé.
Le fonctionnaire a néanmoins procédé au contrôle du second individu. Lors de la palpation de sécurité, il a découvert un téléphone iPhone enveloppé dans du papier aluminium dans la poche du pantalon du suspect, ainsi qu’un marteau brise-vitre dissimulé sous ses parties génitales.
Interpellation sur le quai de gare
L’individu, incapable d’allumer le téléphone ni d’en justifier l’origine, est resté évasif lors de l’interpellation. Aucune explication n’a non plus été donnée concernant le brise-vitre. Le policier a contacté les services de police pour qu’une patrouille le prenne en charge à l’arrivée en gare de Besançon. L’interpellation a eu lieu à l’arrêt du train.
En garde à vue, l’individu a nié avoir volé le téléphone, déclarant l’avoir acheté pour 150 euros à un inconnu en gare de Dijon. Il a également affirmé avoir trouvé le brise-vitre sur place. La vérification du téléphone n’a pas permis de l’identifier comme volé.
Il est apparu que l’individu, âgé de 20 ans, de nationalité étrangère, faisait l’objet d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF) et était soumis à une mesure d’assignation à résidence. Il se trouvait donc en infraction, ayant quitté sa résidence sans autorisation.
Remis en liberté le 7 août 2025, l’individu devra répondre de la violation de son assignation à résidence dans le cadre d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité, fixée fin janvier 2026.