Une pétition pour que Laïda, étudiante algérienne à Besançon, reste en France

Depuis la rentrée 2014, Laïda, est étudiante en master à l’ESPE de Franche-Comté. Son problème : elle a reçu l’obligation le 7 mars de quitter le territoire français le 7 avril 2015. Le syndicat étudiant AMEB-Solidaires étudiant(e)s lance une pétition pour que cette étudiante, mariée et mère de famille obtienne un titre de séjour

Laïda a enseigné pendant 10 ans l'allemand en Algérie en tant que titulaire et a été admise en juillet 2014 à suivre le cursus master MEEF (métiers de l'enseignement, de l'éducation et de la formation), parcours allemand, conformément à la procédure administrative et pédagogique en vigueur à l'université de Franche-Comté. 

L'étudiante souhaitait valider les trois autres semestres de son cursus après la validation du premier. Dans l’immédiat, Laïda comptait se présenter aux épreuves écrites du concours national du CAFEP qui ont lieu les 23 et 24 avril prochains. 

Sa situation familiale

Laïda a déposé récemment deux demandes de regroupement familial (2012 et 2014) qui lui ont été refusées alors que son mari est résident et salarié depuis 2003 en Franche-Comté. A cela s’ajoute le fait qu’ils sont parents depuis le 30 août 2014 d’un petit Ali, qui n’a pu bénéficier de la nationalité française.

Pour l'AMEB, "Renvoyer Laïda en Algérie avec son enfant, séparer le mari de son épouse et de son fils sous prétexte que Laïda n’est pas venue en France dans la procédure d’un regroupement familial est une atteinte intolérable à l’unité de la famille." Il ajoute que "Laïda doit avoir un titre de séjour Vie Privée et Familiale pour qu’elle puisse travailler (elle a les attestations en poche), contribuer, avec son mari, aux moyens de subsistance pour avoir une vraie et digne vie de famille, et continuer ses études."

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