Visite de Christophe Castaner à Besançon : des Gilets Jaunes mis à l’écart s’insurgent

Le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, s’est rendu ce 13 mars 2019 à Besançon dans le cadre du programme des quartiers de reconquête républicaine (QRR) avec l’inauguration du commissariat de secteur de Planoise. N’ayant pas pu approcher le ministre, un groupe de Gilets Jaunes se dit « réprimé ».

Christophe Castaner © Alexane Alfaro ©

"Alors que nous comptions échanger avec lui sur l’usage des armes sublétales et sur la loi anticasseurs (notamment l’article 2*), aucun échange n’a pu avoir lieu. Nous avons été parqués(e)s à plusieurs centaines de mètres. Cinq d’entre nous ont été menottés(e)s, embarqué(e)s et mis(es) en garde à vue", explique un groupe de Gilets Jaunes dans un communiqué ce jeudi, avant de poursuivre : " Ces tentatives d’intimidation, devenues récurrentes sur le territoire bisontin, témoignent de l’extrême répression qui s’exerce sur les droits des manifestant(e)s gilets jaunes".

Lors de sa visite, Christophe Castaner a expliqué (concernant les lanceurs de balles de défense) que "filmer les conditions d’intervention permet « d’établir les faits et de ne pas se contenter de quelques images volées qu’on aurait pu voir apparaître » et « de responsabiliser (…) le policier ».

Les Lanceurs de balle de défense (LBD : arme non létale tirant des balles de caoutchouc de 40 mm de diamètre) sont accusés d’avoir causé de graves blessures et notamment d’avoir éborgné des manifestants, M. Castaner avait annoncé fin janvier que les policiers et gendarmes utilisant cette arme seraient désormais équipés d’une caméra-piéton.

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