Amer, le Racing Besançon !

Tenus en échec à Arbois (1-1), après un but égalisateur concédé sur un penalty très sévère au bout des arrêts de jeu, les footballeurs bisontins n’ont pas été gâtés par les événements. Pas la fin du monde non plus…

Scénario pour le moins improbable à Arbois. Sur un champ de patates, le Racing, qui avait fait l’essentiel en dominant, et en menant grâce à un but sur une frappe exceptionnelle de Gravier (0-1, 22e), n’a finalement pas remporté les quatre points de la victoire. La faute à ce penalty, sifflé pour une main prétendue de Prieur. Très sévère coup du sort au bout des arrêts de jeu.

A l’évidence pas mérité sur la physionomie des débats, ce scénario n’aurait cela dit jamais existé si les Bisontins avaient eu la bonne idée de se mettre à l’abri. Même si les Jurassiens se sont battus avec un courage qu’il faut saluer, et même s’il était impossible de produire du beau jeu, le Racing a eu les occasions pour ne pas se faire peur. On pense à cette tentative de Commerçon, cette tête de Gurtner, repoussée incroyablement. Ou aussi, en seconde période, à ce duel pour Mebrak.

Ils positivent

Dommage, cent fois dommage pour des Racingmen qui restent malgré tout leaders, avec cinq points d’avance sur Jura Lacs. Au-delà d’un classement encore tronqué, ce sont surtout les intentions bisontines qui ont plutôt été de nature à rassurer. " Je suis persuadé que l’on rebondira " avouait par exemple le coach François Bruard, une fois évacuée une légitime déception.

La semaine prochaine, les partenaires de Robin Girod, forfait trois semaines en raison d’une entorse à la cheville, auront à cœur de retrouver le chemin du succès devant une équipe de Jura Dolois qui les avait battus à l’aller. Il n’y a pour l’heure pas le feu au lac.

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