Audiovisuel public en grève : ”Un danger majeur pour la pérennité de la radio de service public”

Un appel général à la grève a été lancé par les syndicats de l’audiovisuel public jeudi 23 et vendredi 24 mai 2024 contre la réforme de l’audiovisuel public votée au Sénat en juin 2023 qui consiste notamment à faire fusionner les médias publics.

© Alexane Alfaro

Entre aujourd’hui et demain (si aucun report n'est prévu), le projet de réforme sera examiné par l’Assemblée nationale. Dans leur préavis de grève, les syndicats CFDT, CGT, FO et SNJ (Syndicat national des journalistes) de France Télévisions exigent ”le retrait de tout projet de holding et/ou de fusion concernant les société de l’audiovisuel public.”

À partir du 1er janvier 2026, la réforme veut faire fusionner France Télévisions, Radio France, France Médias Monde (RFI, France 24) et l’INA (Institut national de l’audiovisuel) sous un régime de holding avec une phase de transition dès 2025.

Nos consoeurs et confrères de France Bleu Besançon dénoncent sur leur site ”un danger majeur pour la pérennité de la radio de service public” et précisent qu’en raison de cet appel à la grève, ils ne sont pas en mesure de ”diffuser l’intégralité de nos programmes habituels.”

Le PCF avec les grévistes

Dans un communiqué du Parti communiste du Doubs, les élus affirment leur soutien aux salariés en grève. Ils expliquent que ”la ministre de la Culture contre l’avis des salariés de l’audiovisuel a décidé de mener son plan de réorganisation de l’audiovisuel public dans le but de mettre en place une holding dès 2025. Cela aura pour conséquence au vu de l’accélération de ce ce processus (délais) d’affecter l’ensemble de l’organisation du travail de ses salariés de l’audiovisuel public.” 

En tant qu’élus, ils disent reconnaître ”le travail et l’engagement mené par l’ensemble des salariés de l’audiovisuel de par leur travail, et présence sur le terrain comme ici à Besançon et dans le Doubs pour relayer les événements festifs et culturels, la transmission des informations, l’actualité, etc. Tout ce qui fait la cohésion dans notre pays…”

Enfin, en tant qu’élus et organisation politique, ”nous ne pouvons alors que défendre cet audiovisuel public, notamment lorsque l’on sait que le premier groupe d’audiovisuel en France et France Télévision (audiovisuel public), Radio France audiovisuel public leader sur la radio FMM …”

Quitter la version mobile