Ce qui change à partir de ce 1er juillet 2020…

Encadrement de loyers, véhicules polluants, baisse des tarifs réglementés du gaz, prime de risque revalorisée à 100 euros net pour 30 000 personnels des urgences, plafonnement des frais d’incidents bancaires pour certains clients, tarifs et allocations revalorisés etc. Voici ce qui change à compter de ce 1er juillet

Illustration © D Poirier

Baisse de 6,8 % des tarifs du gaz

Appliqués par Engie à quelque 4,3 millions de foyers, ces tarifs réglementés sont toutefois appelés à disparaître progressivement d’ici à 2023, car jugés contraires au droit européen.

Allocations-chômage revalorisées de 0,7 %

L’indemnité minimale passe de 29,06 euros à 29,26 euros par jour. Cette hausse concerne environ 2,6 millions de personnes, soit près de 94 % des demandeurs d’emploi indemnisés par l’assurance-chômage.

Contrôle technique renforcé pour les véhicules diesel

Afin de mieux lutter contre les particules fines, les tests antipollution des véhicules diesel immatriculés après 2005 sont renforcés lors des contrôles techniques. Pour passer ce nouveau test, un véhicule sera déclaré apte s’il n’émet pas plus de fumée que lorsqu’il était neuf. Annoncée en janvier, la mesure avait été repoussée lors de la crise des « gilets jaunes ».

Congé de trente jours pour les pères d’un nouveau-né hospitalisé dans une unité de soins spécialisés

Ce nouveau droit s’ajoute aux congés de naissance (trois jours) et d’accueil de l’enfant (onze jours). Il s’agit d’un congé de trente jours calendaires consécutifs, à prendre dans les quatre mois suivant l’accouchement.

Indemnité revalorisée à 100 euros net pour les infirmiers, aides-soignants et ambulanciers

Environ 30 000 agents hospitaliers bénéficieront de ce coup de pouce, principale mesure annoncée à la mi-juin par la ministre de la santé Agnès Buzyn pour désamorcer un mouvement de grève national entamé mi-mars.

Frais d’incidents bancaires plafonnés à 200 euros par an (20 euros par mois) pour les personnes « en fragilité financière »

Fin 2018, 3,4 millions de personnes étaient potentiellement éligibles à cette « offre spécifique », garantissant des services de base pour 3 euros maximum par mois. Toutefois, seulement 348 000 personnes en bénéficiaient, de sorte que le montant moyen des frais acquittés par ces clients « fragiles » pour des dépassements de découvert ou des rejets de prélèvement s’est élevé à 300 euros en 2018.

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