Consultation publique : faut-il garder le changement d’heure ?

Adopté en France depuis 1976, le changement d’heure (en été comme en hiver) est aujourd’hui remis en question. L’Union Européenne avait lancé une consultation en ligne au mois d’août 2018 pour que les citoyens donnent leur avis : faut-il le garder ou non ?

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Le changement d'heure avait été instauré pour économiser de l'énergie, en adaptant les horaires de travail aux horaires d'ensoleillement (et ainsi d'utiliser moins d'électricité pour s'éclairer.) Mais selon l'Union Européenne, cette économie d'énergie deviendrait marginale, négligeable. D'où sa question : faut-il s'en débarrasser ?

Pour répondre à son interrogation, l'UE avait lancé une consultation en ligne interrogeant ses populations, professionnels comme particuliers. On trouve comme questions :

Un problème pour la souveraineté nationale ?

Mais  elle mentionne aussi dans une question qu' "il apparaît évident que des règles communes de l’UE en la matière sont très importantes pour assurer le bon fonctionnement du marché intérieur". Autrement dit, comment continuer d'harmoniser la règle pour tous les pays , en place depuis 2001 ?

Car si un pays a des horaires différentes des autres, il devient une "niche de temps", en décalage avec les horaires d'activité des autres pays. Le choix de l'UE sera donc aussi très probablement, dans tous les cas, celui de tous les autres pays, parce qu'aucun ne voudra devenir le laissé pour compte. Ce qui peut poser le problème du pouvoir de décision national. Avons-nous vraiment le choix de décider pour nous-même ou faut-il suivre quoi qu'il arrive les décisions de l'Europe ?

C'est en tout cas la question que se pose le journal Le Matin . "En Suisse, l’heure d’été est fixée pour la même période qu’au sein de l’Union européenne" y explique-t-on ; si la population suisse devait voter contre et l'UE pour, cela aurait finalement peut d'importance.  "La Suisse, grand pays d’horlogerie, ne pourra de toutes façons pas faire autrement que de régler ses pendules sur celles de ses voisins " conclut le journal.

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