Crise énergétique : à Besançon, plus d’1 M€ de surcoût pour les piscines, qui ne fermeront pas

En France, plusieurs dizaines de piscines ont dû fermer leurs portes en raison de l’augmentation du prix de l’énergie. C’est le cas du centre nautique du Val de Morteau, dans le Doubs. À Besançon, les piscines devraient rester ouvertes, bien que pleinement touchées par la crise énergétique.

Piscine La Fayette, à Besançon © Hélène Loget

Les fermetures s’enchaînent. Incapable de régler une facture énergétique qui s’enflamme à cause de la hausse du prix de l’énergie, la société Vert Marine a décidé de fermer une trentaine de piscines municipales un peu partout en France. Les maires des communes n’ont pas été consultés.

À Besançon, les piscines La Fayette et Mallarmé, bien que touchées elles-aussi de plein fouet par la crise énergétique, ne devraient pas fermer. Pour Abdel Ghezali, adjoint au maire en charge des sports et des équipements sportifs, "l’ouverture est maintenue malgré un coût pour la collectivité".

"Il y a un impact direct à cause de l’augmentation des prix, ça aimante toutes les collectivités. La situation nous touche comme chaque citoyen sur sa facture personnelle. Cependant, toutes les piscines de la commune, couvertes et découvertes, ne fermeront pas." - Abdel Ghezali

Selon l'élu, le surcoût annuel pour les deux piscines représente plus d'1.100.000 euros, en électricité et en chauffage.

Les tarifs devraient rester accessibles

Abdel Ghezali a également confirmé que les tarifs ne devraient pas bouger non plus, tout en soulignant que "cet été, toutes les piscines du Grand Besançon ont profité d’un prix attractif de 2 euros. L’idée, c’est de ne pas impacter les visiteurs."

Ailleurs dans le département, le centre nautique du Val de Morteau a quant à lui fermé "exceptionnellement" ses portes depuis le 5 septembre.

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