Ils partent faire le tour du monde avec leurs trois filles…

C’est l’histoire de deux parents aventureux qui ont décidé d’emmener leurs trois adolescentes faire le tour du monde. Le but principal est de montrer à leurs filles les pays qu’elles veulent voir, dans tous les continents, et ce en prenant le moins d’avions possible. Encore installée à Grandfontaine pour le moment, la famille Bourgeois organise les derniers préparatifs avant le grand voyage.

L’opération tour du monde débutera fin juillet pour la famille Bourgeois. C’est avec le sac à dos bien accroché qu’ils poseront un premier pied à Londres le 25 juillet 2017. D’ici, ils rejoigneront la Russie, puis la Mongolie et la Chine : le voyage se fait d’est en ouest. “Nous allons prioriser les voyages terrestres” précise Olivier Bourgeois, le papa. La famille se baladera en bus, en train, parfois même en 4x4. “Nous voulons montrer à nos filles que le monde est très grand, et très divers”.

Et comment les enfants iront à l'école ?

Chacune des filles continuent de suivre leurs cours respectifs même pendant le voyage : les parents vont endosser le rôle d’enseignants. L'une prépara sa sixième, tandis que les deux autres préreront respectivement leur quatrième et troisième. Au retour, la plus grande des trois devra être prête pour passer son Brevet des collèges.

“Au début nous voulions travailler avec le Centre National d’Enseignement à Distance (CNED), mais on a calculé on allait se retrouver avec 15 kg de matériel scolaire dans le dos” raconte Olivier Bourgeois. L’apprentissage choisi par les parents se fera à travers un ordinateur et un bloc de papier, pas plus. “On espère quand même trouver un compromis pour que les filles aient un suivi sur leur scolarité.”

"Le monde est trop grand"

Pour ce qui est du budget, le père de famille nous raconte qu’il ne fait qu’augmenter. “Nous avons dépassé la barre des 100.000€, on voudrait voir plus, mais le monde est trop grand.” Le plus cher dans leur périple étant les hébergements mais aussi la vie à cinq. “Dans leur tour du monde certain privilégie les camping cars. Je suis très mauvais mécanicien, je n’ai pas envie de me retrouver coincé en pleins département de San José (Uruguay) sans savoir réparer quoi que ce soit.”

Pour pouvoir financer le voyage, la famille a tout vendu de la voiture à l’entreprise familiale, tout à l’exception de la maison. “On pourrait chercher des sponsors, c’est vrai que le projet plait énormément. La savonnerie Becose nous a d’ailleurs offert des produits étant tombé sous le charme de notre idée.”

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