Parmi les constats dressés par cette étude, il ressort notamment qu'en 2011, un individu sur deux considèrait que son niveau de vie était plutôt meilleur que celui de ses parents quand ils avaient son âge.
Par ailleurs, deux personnes sur trois ne se classeraient ni dans le tiers le plus modeste, ni dans celui des plus aisés, mais dans le tiers intermédiaire. Mais que prennent en compte ces personnes ? "Pour les plus modestes, situés dans le premier tiers des niveaux de vie, c’est surtout l’ampleur des difficultés matérielles qui influe sur l’idée que les personnes ont de leur positionnement", indique l'Insee.
Tandis que les plus aisés se basent sur "le niveau de vie mesuré, le diplôme, l’âge, l’habitude de comparer son niveau de vie à celui d’autrui." Autre fait marquant : "une large majorité des personnes de 50 ans ou plus parmi les plus aisées sous-estiment leur niveau de vie."
Pas la région la plus heureuse
Les Francs-Comtois dans tout ça se situeraient parmi la moyenne nationale et le tiers intermédiaire. De là à dire qu'ils sont heureux... Rappelons que le palmarès 2013 des régions les plus heureuses de France plaçait la Franche-Comté bonne dernière. Alors que le Nord-Pas-de-Calais remportait la palme, suivi de la région Rhône-Alpes et de la Provence-Alpes-Côte-d'Azur.