Gilets jaunes : le Washington Post cite Besançon comme étant une des villes françaises “où la colère se fait le plus ressentir”

« En France, la douleur derrière les manifestations du «gilet jaune» se fait sentir surtout en dehors de Paris » titre le Washington Post ce 1er décembre 2018. Il a choisi la ville de Besançon pour représenter ces villes françaises où « la colère se fait le plus ressentir ».
 

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Après avoir brièvement évoqué les affrontements qui se sont déroulés à Paris samedi, le journal américain évoque la nécessité d'avoir un véhicule et la hausse des prix du carburant par le témoignage de Marco Pavan, conducteur de camions puis de taxis à Besançon. «Nous vivons au flanc d'une montagne. Il n'y a pas de bus ou de train pour nous emmener n'importe où", souligne-t-il au journal.

C'est ensuite au tour d'Yves Rollet, un retraité à Besançon, de s'exprimer sur le comportement du président de la République :"il se moque de nous", a-t-il précisé au journaliste du Washington Post en précisant qu'il avait participé aux manifestations car il en avait "marre de la façon dont Macron gouverne comme un monarque et méprise les pauvres et les travailleurs".

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Pour rappel, un point de ralliement appelé "la borne jaune" a été installé le long de la RN 57 entre Beure et Micropolis à Besançon.

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