Grève des enseignants : 500 personnes mobilisées à Besançon

L’intersyndicale manifestera le 1er février 2024 dans le cadre de l’appel national à la grève, mais pas que… les annonces au niveau local ont également fait bondir les syndicats… Le rendez-vous était donné à 14h00 place de la Révolution à Besançon. 500 personnes se sont mobilisées, selon la CGT. 

© Cassandre B.

Les syndicats FSU SNUipp, FO, CGT, Sud Éducation, Solidaire, UNSA et CFDT s’allient pour dire "non" aux suppressions de postes annoncés et demander de "meilleures conditions de travail" et notamment des moyens pour atteindre une "école inclusive".

Moins de suppression de postes que prévu, mais…

"Le ministre avait prévu 1.700 suppressions dans le premier degré et il en prévoit désormais un peu plus de 600", explique Marjorie Breney, co-secrétaire de la FS-SNUipp-25, qui précise que les conditions de travail ne s’arrangent toutefois pas depuis plusieurs années…

"Nous ne voyons même pas la baisse démographique"

Si le rectorat de Besançon a annoncé une baisse démographique conséquente (2.866 élèves en moins attendus à la rentrée 2024 dans les écoles publiques), cette dernière n’est pas notable pour la FSU SNUIpp. "Quand on fait une moyenne sur les écoles (dans le premier degré) cela fait un ou deux élèves en moins par école. Nous ne voyons même pas la baisse démographique. On ne nous ajoute pas de poste au contraire, on nous en enlève… Depuis des années, nous sommes dans une telle pénurie de personnel que nous sommes loin du compte…", déplore la co-secrétaire.

Du côté des remplacements, c’est le même constat : "Nous n’avons pas un enseignant devant chaque classe. Cela arrive peut-être le jour de la rentrée, mais dès que l’on avance dans l’année, nous sommes tout de suite dans le moins".

Enfin, le syndicat regrette que les élèves ne puissent pas être mieux inclus : "Les problématiques sont parfois lourdes (…) les élèves d’aujourd’hui ne sont pas ceux d’il y a 20 ans (…) La FSU-SNUIpp a d’ailleurs déposé une alerte sociale en novembre au DASEN car les conditions de travail des collègues sont terribles", conclut le syndicat. 

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