Grossesse : l’ARS souhaiterait que les futurs parents accèdent davantage à l’entretien prénatal précoce

L’Agence Régionale de Santé (ARS) indique ce 21 mars 2019 sa volonté de « généraliser l’accès » à l’entretien prénatale précoce aux futurs parents en Bourgogne-Franche-Comté. Cette disposition entre, selon elle, dans les priorités inscrites dans le projet régional de santé.

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Près de 30% des femmes déclarent avoir recours à l’entretien prénatal précoce (EPP). « Nous pouvons mieux faire » a déclaré récemment Pierre Pribile, le directeur général de l’ARS Bourgogne-Franche-Comté au cours d’une réunion d’information rassemblant une cinquantaine de représentants des professionnels de la région intervenant dans le champ de la périnatalité.

L’entretien prénatal précoce, qu’est-ce que c’est ?

Cet entretien est "un moment d’écoute active", précise l'ARS. Il a été instauré par la loi sur la protection de l’enfance de 2007 et  doit être proposé systématiquement à la femme enceinte et peut-être réalisé dès la déclaration de grossesse, classiquement au cours du quatrième mois. Le conjoint, voire d’autres membres de l’entourage familial, est encouragé à y participer.

L’entretien peut se tenir à la maternité, en cabinet libéral, en consultation de PMI (protection maternelle et infantile), à domicile ou en établissement de santé. Il est conduit par une sage-femme, un gynécologue-obstétricien ou un médecin généraliste formé spécialement.

Apprécier la santé globale, repérer les situations de vulnérabilité, identifier les besoins d’informations et les difficultés : l’EPP permet en 45 minutes à une heure de faire le tour des questions liées aux soins, mais aussi des problématiques du champ social ou psycho- affectif.

L’entretien, qui n’est donc pas un examen médical, est pris en charge à 100% par l’Assurance maladie.

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