Petit à petit, la machine semble se mettre en route. L’impression a bien été confirmée dimanche après-midi à Montrapon, où les dirigeants bisontins avaient mis les petits plats dans les grands, en s’attachant à bichonner les liens avec les anciens de la maison. Avec plus de 400 personnes, l’OB a fait de son opération séduction une totale réussite, si l’on prend également en compte le net succès de la réserve (60-5).
Les Olympiens ont surtout eu la bonne idée de confirmer cet élan sur le terrain, avec un début de match à sens unique. Bergerot montrait l’exemple en aplatissant en terre promise avant de transformer lui-même son essai (7-0, 7e). Supérieur, l’OB entrevoyait même les contours d’un bonus offensif quand son pack parvenait à faire la différence pour le deuxième essai (collectif) du jour (12-0, 21e). Avec une pénalité de part et d’autre, la mi-temps était atteinte sur le score de 15-3.
La délivrance à la dernière minute
Bien partis, les Doubistes devaient encore bien arriver, ce qui, malgré une intense domination territoriale, n’était pas si évident à mettre en application. Par précipitation, ou excès d’individualisme, Besançon gâchait de précieuses munitions, notamment à la botte. Une pénalité de 48 mètres permettait même aux Isérois de ramener le score à 15-6. Pas cher payé pour l’OB, qui courait toujours après son cinquième point.
Celui-ci venait enfin, à la dernière minute, de la plus belle manière possible. Rischmann, d’une magnifique percée de 30 mètres, sortait les cannes et fixait pour mettre sur orbite Bourcet. Les Bisontins connaissaient la valeur de cet essai de leur capitaine, que Bouldoire transformait (22-6, 80e). Il permet donc aux Olympiens de revenir à cinq unités de Tavaux, le leader, chez qui l’OB se déplacera dans une semaine. On en salive à l’avance.
OB - Vizille 22 - 6
Besançon. Stade de Montrapon. Temps frais. Pelouse difficile. Arbitrage de M. Dubois. Environ 400 spectateurs.
Pour l’OB : trois essais de Bergerot (7e), collectif (20e) et Bourcet (80e). Deux transformations de Bergerot (7e) et Bouldoire (80e). Une pénalité de Bergerot (37e).