La pluie n'a pas arrangé les choses ce week-end. C'est d'ailleurs ce qui a fait pencher la balance concernant la décision d'annuler la course franc-comtoise. Une dernière reconnaissance a été effectuée ce lundi matin avec les professionnels du damage.
"La météo de la semaine à venir contraint de l'annuler. Il y aura très peu de neige", expliquent Pierre-Albert Vandel, président de Trans'Organisation qui poursuit :"On a regardé toutes les options possibles. Il s'est avéré que c'était beaucoup trop risqué de chercher à aller un peu plus loin. C'était une décision difficile à prendre, on s'en serait passé. D'autant plus que nous étions très optimistes la semaine dernière", est-il précisé.
Une réflexion suite au "réchauffement climatique" ?
"Nous voyons bien que nous entrons dans une phase pour tout ce qui est lié aux activités nordiques dans l'après-réchauffement climatique. Il y a une adaptation à trouver. On est en pleine période de transition", souligné Marie-Guite Dufay, la présidente de la Région Bourgogne-Franche-Comté.
Elle a également souhaité souligner le travail effectué dans les stations comme celle des Rousses "qui est en plein questionnement et s'apprête à faire des investissements" : "Il faudra une station quatre saisons. Celle de Métabief est déjà rentrée dans cette phase en tenant compte du réchauffement climatique", précise-t-elle.
Vers un parcours terrestre en cas de manque de neige ?
Pierre-Albert Vandel explique que les organisateurs se penchent sur la possibilité "d'un parcours terrestre". Une piste permanence sportive de la Transjurassienne. "Une partie pourrait se réaliser à l'automne 2020. Il s'agit de rendre cette piste un peu plus pérenne avec des aménagements (drainage temporaire, des barrières à neige". Une signalétique sera également mise en place