Le Jean de Vienne bat pavillon bisontin

Si la Marine nationale crée l’événement ces 20 et 21 avril dans la capitale comtoise (lire ICI) ce n’est pas un hasard. Cette année 2013 marque les 30 ans du « parrainage » par la Ville de Besançon de la frégate Jean de Vienne, une unité de lutte anti-sous-marine.

Pourquoi ce "parrainage" ?

Basée à Toulon et intégrée à la Force d’Action Navale, la frégate Jean de Vienne est une unité de lutte anti-sous-marine de type F70 (Georges Leygues). Construite à Lorient en Bretagne, elle fut "admise au service actif" en 1984.

Dès l’année 1983 – il y a juste 30 ans - des liens se sont tissés entre Besançon et ce bâtiment. Baptisée Jean de Vienne, cette frégate honore en effet la mémoire d’un Franc-Comtois qui serait né en 1341, selon les versions, soit au château de Roulans, non loin de Besançon, soit à Dole. Distingué par le roi de France Charles V, qui décida la construction d’une armée de mer capable de résister à la flotte anglaise, il est nommé en 1373 amiral de France, chef de toutes les armées navales. Jean de Vienne mourut en 1396 pendant le siège de Nicopolis, lors de la croisade contre les Turcs.

Comment ces liens s’expriment-ils sur le Jean-de-Vienne ?

Quelles sont les missions du Jean de Vienne ?

"Avec ses 235 marins, dont 22 femmes, le Jean de Vienne et son hélicoptère Lynx embarqué remplit depuis 30 ans l’ensemble des missions dévolues à une frégate de premier rang", indique la Marine nationale, soit :

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