Le réveil du Racing

Les footballeurs bisontins, relégables en se rendant à Champagnole, ont enfin renoué avec le succès (1-2). Le début d’un nouveau cycle ?

Ils l’attendaient depuis un bail. Presque deux mois. La victoire bisontine à Champagnole a logiquement provoqué un immense ouf de soulagement pour les partenaires d’Akim Benkara, qui ont enchaîné les misères depuis quelques semaines. Dans le Jura, malgré des imperfections toujours notables, la roue a semblé tourner. Soit une réelle promesse pour l’avenir.

Comme régulièrement, les Racingmen avaient ouvert la marque assez rapidement. Pour une fois, ils avaient même réussi à être efficaces sur coups de pied arrêtés. La botte précieuse de Crolet était décisive. Sur corner, Pillot plaçait un coup de boule en pleine lucarne (0-1, 9e). Court instant de bonheur puisque dans la foulée, un relâchement coupable permettait à Champagnole d’égaliser. Adingra prenant le meilleur sur Pillot, puis Caleiras (1-1, 12e). Cette fois, Besançon avait néanmoins le temps de réagir. Et il l’a bien fait.

Grand leur a tout fait

Equilibrée, la partie basculait sur un exploit individuel de Steve Grand. Dos au but, à plus de 30 mètres, l’attaquant bisontin pivotait, effaçait deux premiers adversaires avant d’en éliminer un troisième sur un grand pont. Le plat du pied victorieux pour conclure ce petit chef d’œuvre faisait crier la colonie de supporters doubistes (1-2, 35e). Les joueurs de la capitale franc-comtoise s’étaient, dès lors, fait la promesse de ne plus lâcher leur avantage.

Ils le conservaient, au prix d’une solidarité indéniable, qui pourrait faire un bien fou dans les têtes. Grand, toujours lui, avait eu les occasions pour faire un peu plus mal à une défense champagnolaise qu’il a longtemps martyrisée. Même étriquée, la victoire bisontine, qui permet au Racing de recoller au peloton dans un championnat très homogène, fait entrevoir des jours meilleurs. A condition de confirmer samedi prochain devant Belfort (2).

 

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