Le sénateur Longeot met en garde sur les conséquences de l’extinction programmée de la 2G

Prévue dès 2026, l’extinction programmée de la 2G, puis de la 3G tracasse le Sénateur du Doubs Jean-François Longeot, président de l’aménagement du territoire et du développement durable au Sénat. Dans un communiqué du 4 septembre 2025, le sénateur se dit inquiet de "l’absence d’étude d’impact permettant d'anticiper les risques potentiels à très court terme de cette fermeture pour les citoyens et les territoires les plus vulnérables".

Jean-François Longeot © Alexane Alfaro

Une commission a d’ailleurs été réunie le 21 mai 2025 afin d’identifier les principaux risques à anticiper précise le sénateur dans son communiqué. "L'initiative de cette table-ronde avait permis d'engager un dialogue entre des représentants de l'ensemble des parties prenantes : opérateurs, professionnels du secteur des équipements connectés, administration et régulateur" résume-t-il. 

De ces échanges, il est ressorti d'une part "des interrogations sur le nombre exact d’équipements concernés et sur le coût que représenterait leur migration pour les entreprises et collectivités utilisatrices". D'autre part, la commission s’inquiète également des risques potentiels qu’entraîneraient une "obsolescence non anticipée d’équipements connectés impliqués dans la sécurité des biens et des personnes et la continuité de services publics locaux".

Le ministre de l'Industrie et le Premier ministre alertés

Compte tenu des conséquences que cet arrêté pourrait avoir pour nombre de citoyens,  le sénateur Longeot précise qu’il a saisi le ministre de l'Industrie "afin de lui faire part des nombreuses incertitudes soulevées au cours de ces travaux, lesquelles ont également été portées à l'attention du Premier ministre par courrier".

Autre point, sur lequel insiste le sénateur du Doubs, l'impact de cette bascule technologique sur la situation financière des communes et des départements. Il soutient qu’ils risquent ainsi de subir dès 2026 "une forte baisse des recettes de l'Ifer mobile sans qu'aucune compensation n'ait été évoquée à deux mois de l'échéance et alors que la 2G et la 3G représentent les deux tiers de l'Ifer mobile des communes et des départements".

Se faisant ainsi le relai "de nombreuses préoccupations formulées depuis plusieurs années par les élus locaux", Jean-François Longeot rappelle qu’il est désormais urgent "de s'assurer que toutes les conséquences technologiques, opérationnelles et organisationnelles de cette extinction imminente ont bien été anticipées".

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