Les infirmiers anesthésistes ne veulent pas se faire endormir

A la faveur d’une journée nationale de grève et de manifestation, les infirmiers anesthésistes ont manifesté dans tout le pays cet après-midi. A la fois pour s’opposer «à la mort programmée» de leur profession, mais aussi pour s’élever contre «la répression policière intolérable» intervenue le 1er octobre à Paris à l’occasion de leur septième manifestation en huit mois.

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C’est précisément parce que trois de leurs collègues étaient jugés ce mercredi à Paris que les infirmiers anesthésistes se sont réunis cet après-midi devant les tribunaux des grandes villes comme ils l’ont fait à Besançon.

D’ailleurs, on a appris en fin de journée que les infirmiers parisiens ont été relaxés. Reste maintenant aux manifestants à faire aboutir leurs revendications professionnelles au nombre desquelles le maintien de l’exclusivité de compétence, la master pour tous, une revalorisation indiciaire cohérente, la prise en charge de la pénibilité avec la maintien de la catégorie active.

Pour devenir infirmier anesthésiste, il faut un parcours complémentaire de 24 mois. « Grâce au tandem médecins/infirmiers anesthésistes, le taux d’accident a chuté de manière spectaculaire depuis 20 ans », soulignent les manifestants qui estiment que « de véritables menaces pèsent aujourd’hui » sur leurs compétences.
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