L’OB cartonne (42/10) face à Couches et s’installe en tête du championnat

Les Couchois sont de courageux et solides combattants la rencontre ne s’annonçait pas des plus faciles, Daniel Iacob avait donné les consignes appropriées. Mais l’OB s’en sort haut la main ! Et voilà comment, alors que Villars et St-Claude n’ont pas su obtenir les points de bonus, l’Olympique de Besançon pointe seul en tête du classement après trois journées de championnat ! 

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 La première mi-temps, en apparence brouillonne et inquiétante, car voyant les olympiens vendanger plusieurs essais, était un passage oblgé : il fallait user, concasser le puissant pack bourguignon pour pouvoir enflammer la pelouse en seconde mi-temps. Et les couchois jouaient à fond, prenaient leur chance, avec un jeu simple mais efficace, enchaînant les percussions dans l'axe.

C'est ainsi qu'à l'essai de Clerc sur groupé pénétrant ils répondaient dans la même filière et c'est grâce à trois pénalités de Rischmann que l'OB menait 14/7 à la mi-temps.

Les spectateurs ne le voyaient pas mais le char d'assaut couchois commençait à "faire de l'huile", d'autant plus que les blessures accablaient les noirs et blancs, prix à payer pour un style de jeu très exigeant avec une multiplication de défis physiques.

Et lorsqu'à la 50ème minute, le coach bisontin fit rentrer des hommes frais, signal pour passer  au jeu déployé, l'OB s'envola au score en huit minutes avec un essai de Plançon et deux de Lafont, tous transformé par Rischmann.

Mais Couches réagissait courageusement, et son pack venait encore taquiner la ligne bisontine et il fallait donc une nouvelle poussée olympienne pour envoyer Delannoy inscrire le cinquième essai, transformé par Rischmann.

Sur une ultime pénalité couchoise, l'entraîneur bourguignon, soucieux de ménager le physique de ses joueurs, préférait demander les trois points plutôt que de les voir se lancer dans une nouvelle charge inutile pour le sort du match, et c'est ainsi que le score final était porté à 42 /10.

Contrat rempli pour une bonne équipe bisontine dans laquelle les satisfactions sont nombreuses, les avants en bloc (avec notamment un Katena qui n'a pas fini de faire des dégâts), Seguin qui s'affirme à l'ouverture, le jeune Pater qui tient gaillardement sa place au centre, Lafont puncheur, et le tandem Bourcet Rischmann dont les relances et les chevauchées ont asphyxié les visiteurs.

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