Projet de réforme ferroviaire : la Fnaut critique la grève du 9 octobre

La Fédération nationale des associations des usagers de transports exprime son incompréhension face au mouvement de grève à la SNCF de ce mercredi 9 octobre dans un communiqué de ce mercredi. La création d’un gestionnaire d’infrastructure unifié est, selon la Fnaut, « le point fort et urgent » du projet de réforme ferroviaire, l’introduction de la concurrence dans le secteur ferroviaire n’est pas prévue, et le statut des cheminots est garanti par l’Etat.

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La création d’un gestionnaire d’infrastructure unifié (GIU) regroupant RFF, la Direction des circulations ferroviaires de la SNCF et la branche infrastructure de la SNCF fait l’objet d’un très large consensus depuis les assises du ferroviaire qui se sont tenues fin 2011 à Paris.

De la création du GIU, la Fnaut attend "une clarification des responsabilités respectives de RFF et de la SNCF, d’importantes économies (500 millions d’euros par an), une gestion "plus efficace" du réseau ferré et une amélioration de la qualité des services" offerts aux voyageurs et aux chargeurs.

"Comme on a pu le constater dans plusieurs pays européens, l’introduction de la concurrence dans le secteur du transport ferroviaire régional et interrégional engendre un cercle vertueux :

  • une diminution sensible des coûts ;
  • un renforcement de l’offre ;
  • une croissance du trafic ;
  • et même un développement de l’emploi cheminot.
Ainsi, en Allemagne, 500 km de lignes régionales ont été rouverts au trafic voyageur depuis 2000".
La Fnaut "regrette donc vivement que l’ouverture du rail à la concurrence dans le cadre de délégations de service public (services TER et Intercités) soit, de manière incompréhensible, ignorée dans le projet de réforme ferroviaire : bien loin de le casser, une concurrence maîtrisée permettrait d’améliorer le service public"
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