Qualité de l’air : une dégradation se confirme ce jeudi en Franche-Comté

Le dernier bulletin d'Atmo Bourgogne-Franche-Comté de ce jeudi 7 août 2025 prévoit une qualité de l’air dégradée sur la majeure partie de la région. Les personnes allergiques, quant à elles, vont pouvoir profiter d'une période de répit, mais celle-ci sera de courte durée...

© Alexane Alfaro

En ce jeudi 7 août 2025, "les conditions météorologiques actuelles sont favorables à une qualité de l'air majoritairement "dégradée" en Bourgogne-Franche-Comté", précise Atmo BFC.

Qualité de l'air en Bourgogne-Franche-Comté. © Atmo BFC

Dans son bulletin, l'organisme ajoute que "les massifs du Jura, du Morvan, le piémont vosgien et l'Yonne en pointe nord-ouest conserveront une qualité de l'air moyenne aujourd'hui". En effet, l'ensoleillement et les températures de ce jour sont "favorables à la production et à l'accumulation de l'ozone", polluant actuellement majoritaire dans l'atmosphère. Cette tendance va se poursuivre sur la journée de demain, qui sera marquée "par une qualité de l'air dégradée avec quelques zones en niveau mauvais, sans pour autant que le seuil de pollution ne soit atteint ni dépassé."

Du côté des pollens, Atmo BFC annonce un "niveau de risque pollens globalement faible" pour aujourd'hui et demain. Une bonne nouvelle pour les personnes allergiques, puisque que les pollens majoritaires sont ceux des urticacées (notamment les orties), très peu allergisants. En ce qui concerne les graminées, "la fin de la pollinisation se confirme, avec de moins en moins de pollens dans l'air."

Pollens en Bourgogne-Franche-Comté © Atmo BFC

Toutefois, les relevés de ce début de mois d'août 2025 indiquent l'arrivée des premiers pollens d'ambroisie, une espèce végétale "bien implantée dans certaines zones de la région (vallée de la Saône, Nièvre, Yonne, Bresse...)". L'ambroisie, qui libère ses premiers grains de pollen dans le ciel franc-comtois, est connue pour être très allergisante. Les personnes concernées par cette allergie sont invitées à "bien suivre leurs traitements", conclut Atmo BFC.

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