Sochaux stoppe sa belle série

Alors que 2013 avait jusqu’ici toujours souri au FCSM avec quatre succès toutes compétitions confondues, le deuxième déplacement de la semaine à Montpellier, en championnat cette fois, s’est soldé par une défaite (2-0). Il faudra remettre le couvert…

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Le bonheur a parfois ce vice particulier, de faire des lendemains moins heureux. Immédiatement, en voyant les Sochaliens brillamment remporter leur match de Coupe de France mercredi à Montpellier, on s’était dit que la deuxième manche de la semaine, ce samedi soir à la Mosson, serait encore un peu plus compliquée. Ce genre de scénario, vu et revu, s’est confirmé. A savoir qu’on enchaîne très rarement deux matches analogues, contre une même équipe, surtout quand la Coupe vient s’immiscer dans ces hasards du calendrier.

On ne pourra pourtant pas reprocher les intentions louables des Sochaliens, qui avaient, en amont, choisi à raison d’établir leurs quartiers cette semaine à la Grande Motte, histoire d’évacuer une fatigue superflue. Cela aurait pu payer. Pardon, cela aurait dû payer… Car l’entame de match, à l’image de mercredi, au très net avantage du FCSM, avait été si proche de sourire aux Francs-Comtois. Il aurait juste fallu, pour ça, que Bakambu ait le geste juste, dans cette occasion en or, en duel face à Jourdren, d’abord sauveur… (11e). 

Un coup sur une tête qui ne se relève pas

Le portier montpelliérain, dans la foulée, se faisait une immense frayeur sur une sortie non maîtrisée, et pas loin d’être kamikaze, hors de sa surface. Bakambu percuté aux 20 mètres, on se disait alors que Monsieur Enjimi, qui avait déjà mis la main à sa poche postérieure, allait dégainer le rouge. Il se ravisait avec un simple avertissement. Sans doute très lourd de conséquences, puisque sur leur première véritable occasion, les Héraultais trouvaient la faille. Sur le coup, la superbe volée du gauche de Herrera, sur le centre épuré de Camara, ne devait rien à personne, si ce n’est à cette idée de talent intermittent de cette équipe de René Girard (1-0, 28e).

Sochaux avait pris un bon coup sur le casque. Et il n’allait en fait jamais s’en remettre. Pire, les Doubistes, qui avaient eu le malheur de perdre sur blessure Peybernes, mettaient carrément un genou à terre. Sur un centre de Bedimo, Utaka enrhumait Kanté et trompait Pouplin sans la moindre difficulté (2-0, 34e). " Il nous a manqué la constance et l'efficacité défensive. Même quand on ne marque pas, comme on aurait dû le faire dans les 20 premières minutes, il ne fallait pas prendre de but " reconnaissait, à juste titre, Cédric Kanté à l'issue des débats. Redevenus (très) poussifs, les Sochaliens n'étaient pas parvenus, en deuxième période, à peser sur les débats. Il avait même fallu que Pouplin sorte le grand jeu pour éviter à Utaka de réussir un doublé, pour donner au score des proportions un peu plus grandes à celles qui invitent déjà à un retour sur terre.

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