Spheery, une nouvelle application de rencontres “made in Besançon” devrait bientôt voir le jour…

Deux Bisontins, Pierre, 30 ans et Laurent, 43 ans, ont décidé de créer un projet d’application mobile pour faire des rencontres amicales et amoureuses dans la vie réelle. Elle devrait sortir en juillet 2019. En attendant, les deux fondateurs lancent un financement participatif ce mardi 16 avril…

Pierre et Laurent ©DR ©

maCommune.info : Pierre, Laurent, qui êtes-vous ? D'où venez-vous ?

Pierre : "Jeune trentenaire, j'ai emménagé à Besançon en 2017, quittant ainsi le Jura qui m'a vu grandir. Il me paraissait impératif de rejoindre cette ville pour créer Spheery, car outre le fait qu'elle m'était la plus familière, mais aussi la plus agréable (je dois avouer être un brin chauvin), j'avais intégré l'Incubateur des Entreprises Innovantes à Témis. Sans diplôme, car je n'aimais pas beaucoup l'école, il m'a fallu beaucoup réfléchir afin de trouver une issue d'émancipation. La voie de l'entrepreneuriat m'était alors apparue comme étant la meilleure solution, car accessible à tous, en tout cas sur papier. En parallèle de ce projet, je suis salarié dans un magasin de pianos au centre-ville, et c'est ainsi que j'ai rencontré mon collègue Laurent à qui j'ai pu parler de mes idées."

Laurent : "Né à Besançon, je suis parti m'installer, après mes études de développement informatique, à Paris, où j'ai passé douze ans en tant que développeur dans la filiale informatique d'une grande société d'assurances. Revenu en 2013 à Besançon, je me suis alors installé à mon compte, comme développeur web indépendant. J'étais en recherche perpétuelle de nouveaux clients et de nouveaux projets, et le hasard m'a fait rencontrer Pierre chez l'un de mes clients, facteur de pianos au centre-ville. Heureux hasard : nous sommes devenus amis, avec pour passion commune le piano. C'est alors qu'il m'a parlé de Spheery, en me racontant tous les déboires qu'il avait rencontrés, mais aussi en m'énumérant toutes les innovations auxquelles il avait pensé. Et c'est ainsi que j'ai été complètement convaincu, d'une part parce que rien de comparable n'existe aujourd'hui, et d'autre part parce qu'au fil du temps nous nous sommes découvert une parfaite complémentarité."

mC : Quand et comment vous est venue cette idée de créer une application de rencontres ?

Pierre : "J'ai commencé à travailler sur un projet de réseau social en 2014, le concept était à ce moment-là plutôt vague, malgré une ligne directrice déjà trouvée : faciliter les rencontres et les échanges dans la vraie vie (en dehors du virtuel). Mais entre l'idée et sa réalisation, il y a parfois un gouffre, et outre le fait que le concept était encore flou, le mien (de gouffre) était principalement de nature financière.

C'est en emménageant à Besançon que le concept a réellement pris forme, je ne connaissais alors personne en ce lieu, et d'ailleurs aujourd'hui, à part mes collègues, je connais encore que très peu de monde. J'ai alors utilisé les plateformes de sorties amicales, mais aussi les diverses applications de rencontres amoureuses dans le but d'enrichir ma vie sociale. Je me suis donc confronté à plusieurs problématiques en fonction des plateformes utilisées :

Les plateformes de sorties amicales :

Les plateformes de rencontres amoureuses :

C'est donc ainsi que m'est venue l'envie de créer Spheery, afin de solutionner une bonne fois pour toutes ces nombreuses problématiques modernes."

mC : En quoi est-il différent de Tinder et autres app de rencontres existantes ?

Laurent : "En réalité elle est différente sur un très grand nombre de points. Tout d'abord, Spheery est principalement destiné à faire de nouvelles rencontres amicales grâce au partage de sorties, au cours desquelles deux futurs amoureux peuvent se donner rendez-vous. Les rencontres amoureuses se font donc autour d'une passion commune en participant à des sorties que d'autres utilisateurs organisent, par exemple : une randonnée, un apéro, un atelier créatif, un concert, etc. De plus, on motive les utilisateurs à se voir en vrai en ne proposant aucun moyen de communication."

mC : Sera-t-elle entièrement gratuite ?

Pierre : "Les rencontres amicales seront entièrement gratuites ad vitam aeternam, que vous soyez aussi bien une femme qu'un homme. Les rencontres amoureuses seront quant à elles payantes uniquement pour les hommes, mais à un coût inférieur à tout ce qui se fait sur le marché (les deux premiers mois à partir du jour de lancement seront d'ailleurs gratuits). Vous pouvez aussi profiter de nos abonnements à un tarif encore plus avantageux en participant à notre campagne de financement participatif sur KissKissBankBank ".

mC : Aura-t-elle vocation à donner un coup de pouce pour trouver l'âme soeur ou pour des histoires d'un soir ?

Laurent : "Il n'est pas simple de prévoir le comportement des futurs utilisateurs. Toutefois, dans la mesure où l'application favorise les rencontres amoureuses dans un contexte amical et autour d'une passion commune, les chances de rencontrer l'âme soeur sont maximisées par rapport à une application de rencontres traditionnelle."

mC : Comment fonctionnera-t-elle ? Comment permettra-t-elle de trouver l'âme soeur ?

Pierre : "L'application propose une mosaïque de profils célibataires, chaque utilisateur peut signifier son attirance envers un autre, et si elle est réciproque, l'application enverra alors une notification à chaque sortie à laquelle l'un d'entre eux participera ou créera. Bien entendu, les utilisateurs auront un contrôle total sur les personnes qui les suivent. Très important : aucun tête-à-tête n'est possible sur Spheery, les sorties se feront obligatoirement à plusieurs afin que les rencontres se fassent de manière totalement sereine. Vous pouvez dorénavant vous pré-inscrire sur spheery.com, on espère vous voir nombreuses et nombreux !"

mC : Comment pensez-vous financer Spheery et de quelle somme avez-vous besoin ?

Pierre : "Le coût du développement de l'application iOS et Android s'élève à un peu plus de 17 000€. À cela s'ajoutent les frais inhérents à la création d'une société, les campagnes publicitaires sur Facebook, et le "fonds de roulement". Notre expert comptable a évalué le coût total du projet à 22 000€. J'ai alors mis en vente mon propre véhicule, ce qui a permis de ramener la note à 15000€. On espère, grâce au financement participatif sur KissKissBankBank, pouvoir collecter 5 000€. Il resterait donc 10000€ à financer que nous comptons obtenir à l'aide d'un prêt bancaire."

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