Les collectivités ont ainsi demandé à la SNCF de repenser cette décision et de présenter de "nouveaux scénarios alternatifs" :
- "soit en impactant d’autres dessertes TGV du Rhin-Rhône"
- "soit en utilisant toute combinaison de moyens de transport permettant de répondre aux besoins des habitants de la commune de Lons-le-Saunier et du Jura"
Faute de quoi, "la position de la SNCF serait à contre-courant des engagements de la Région Bourgogne-Franche-Comté et des communes qui croient au train et donc investissent très fortement dans le train."
Loi et chiffres
La Région rappelle également que la convention TER BFC prévoit "37 trains quotidiens soit 10 000 places supplémentaires offertes aux voyageurs, auxquels s’ajoutent les travaux prévus sur la ligne du Revermont et l’achat de rames."
Et qu' "à l’occasion du Pacte ferroviaire, les Régions et les différentes associations d’élus se sont mobilisées pour obtenir dans la loi plus de concertation entre la SNCF, les Régions et les communes sur l’avenir des 230 gares TGV d’aménagement du territoire. Il serait totalement incompréhensible que, au lendemain du vote de cette loi, la desserte TGV Strasbourg-Marseille via Lons-le-Saunier soit un contre-exemple."