Cela manquait… S’il existe plusieurs dizaines de clubs dans le Nord, l’arrivée de ce sport en Franche-Comté est une grande première puisque les clubs les plus proches se trouvent à Lyon Nancy et Strasbourg. Amandine, qui a découvert cette discipline il y 6 ans, ne souhaitait pas de déplacer si loin pour pouvoir la pratiquer. Elle a donc eu l’idée de créer un club.
« Je suis venue à Besançon pour le travail. Avant je pratiquais le hockey sur gazon où j’habitais, j’ai rencontré une autre bisontine sur un tournoi et de fil en aiguille, nous avons pris la décision de monter le Besançon Hockey Club. » Un autre passionné « né avec une cross dans la main », ne tardera pas à les rejoindre, après avoir vu l’annonce parue dans Hockey express.
Chaque mercredi soir à la Malcombe
Le trio est pour l’heure à la recherche de nouveaux adhérents. « Nous avons contacté la Fédération Française de hockey. Ils nous ont aidés pour le dépôt des statuts et vont nous prêter des cross pour commencer », remarque Amandine. La ville de Besançon leur a également octroyé un créneau d’entraînement. Le club se réunira ainsi chaque mercredi soir de 20h à 22h à la Malcombe.
« Nous recherchons tout public et tout niveau. Ce sport est accessible à tous », confie t-elle. Une bonne façon de s’initier à une nouvelle discipline en ce début de rentrée. « Seuls les étudiants étrangers du programme Erasmus doivent connaître, cela les attirera peut-être… »
Il faut marquer des buts comme au foot
Contrairement à ce qu’on pourrait penser, le hockey sur gazon ne s’apparente pas vraiment à son voisin, le hockey sur glace. « Cela se rapproche davantage du football. » Les matchs se jouent à 11 contre 11 et durent deux fois 35 minutes. Les joueurs évoluent sur un terrain en synthétique et en baskets.
Leur cross mesure par ailleurs la moitié de celle du hockey sur glace et la balle est de la taille de celle du tennis « avec l’aspect de celle du golf ». Comme pour le football, il s’agit de marquer des buts, il est en revanche interdit de toucher la balle avec le pied et la dimension des buts est bien sûr plus petite.
« Notre objectif est déjà de monter une équipe d’une quinzaine de personnes. Nous nous laissons une année de recrutement. Ce qui nous permettra aussi d’apprendre à chacun les bases avant de se lancer dans la compétition », conclut Amandine.