BBCD : Marie-Guite Dufay répond à Jacques Thibault

Après la polémique sur l’engagement financier de la Région auprès du BBCD, née suite à la démission de Jacques Thibaut, la présidente de la Région Franche-Comté, rappelle que sa collectivité n’est pas «un tiroir caisse».

Le communiqué de Marie-Guite Dufay, présidente PS de la Région : « La démission de Jacques Thibaut a surpris l’ensemble des partenaires du BBCD, dont la Région, qui rend hommage à son action à la tête du club et qui le remercie sincèrement pour son engagement. Elle tient aussi à rétablir la vérité quant aux propos relatés par la presse. Le dispositif de financement des clubs a été institué en 2005 par la majorité actuelle du Conseil régional.
 
Pour l’année 2009, la Région a versé 100 000 € au BBCD au titre de sa politique de communication, respectant ainsi les engagements pris après la montée en Pro A. De surcroît, la Région finance deux emplois tremplins pour ce club, ce qui représente une dépense de 24 000 € en 2009.
 
Enfin, en 2005, la Région avait accordé une avance remboursable de 100 000 € au club afin de l’aider à rétablir sa situation financière. Marie-Guite Dufay, Présidente du Conseil régional, souhaite aussi rappeler que l’argent géré par la Région est de l’argent public, et qu’en cette période de crise, les budgets régionaux sont prioritairement affectés au soutien de l’activité économique et au financement des investissements nécessaires à la modernisation de la Franche-Comté. Dans ce contexte, le financement de clubs sportifs professionnels n’est pas prioritaire.
 
La Région est un partenaire du BBCD, au même titre que les membres du club affaire, et non un tiroir caisse dans lequel les dirigeants peuvent puiser pour corriger des erreurs de gestion ou de mauvais résultats sportifs ».
 
Dans un entretien paru dans L’Est Républicain, Jacques Thibault avait affirmé dimanche « qu’avec le Conseil général du Doubs et la Région, je n’ai jamais réussi à échafauder quelque chose de clair ». « Il n’y a pas ce concertation. Ce n’est pas sérieux. On ne peut pas bâtir l’avenir ainsi (…). Je respecte leur choix, mais ça ne me convient pas et donc je pars ».
Quitter la version mobile