BRC : la réponse du maire de Besançon à Vincent Diaz

Jean-Louis Fousseret et le président du club de foot sont au moins d’accord sur une chose : « la situation du Besançon Racing Club est très grave ». Dans une lettre adressée à la présidence du club, le maire va droit au but et pose ses conditions. Il estime que ce n’est pas à la ville de payer pour les manquements des sponsors privés.

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Après les propos de Vincent Diaz tenus dans la presse en ce début de semaine (voir ici), la municipalité réagit et met les points sur les i avant de préciser qu’elle entend poursuivre son soutien à ce club historique, elle dresse tout d’abord la situation du club de foot de Besançon.

Dans son courrier, le maire de Besançon explique que « la Ville ne peut s’engager par un avenant 2009/2010 au Contrat de Développement Sportif qu’avec une équipe dirigeante portant une démarche cohérente ». Avant de verser un acompte de 77 500 euros prévu dans le cadre du Contrat de Développement Sportif, la ville pose ses conditions :

Recouvrement des créances : « Il est indispensable qu’avant toute chose, les sponsors règlent immédiatement l’ensemble de leurs dettes vis-à-vis du club. La production de traites dont la première échéance serait le 31 janvier 2010 ne satisfait évidemment pas à cette condition, de même qu’une caution personnelle de votre part »

Budget prévisionnel à l’équilibre : « je ne peux accepter un déficit d’exploitation de 370 000 euros pour la saison 2009/2010 et je vous demande de prendre les mesures pour me présenter dans les meilleurs délais un budget réaliste en recettes à 1,2 million d’euros faisant apparaitre de significatives réductions de charges et un retour à l’équilibre obligatoire ».

Présentation de comptes certifiés au 30 juin 2009 pour la confirmation d’un déficit de 200 000 euros pour l’association.

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