C’est ce qui s’appelle une sérieuse chute de tension. Le Racing, qui avait montré un visage plutôt enthousiasmant face à son dauphin Côteaux-de-Seille il y a trois semaines, lors d’un match à fort engouement, est depuis retombé dans un train-train dont il doit vite sortir. Sous peine de devoir, dans deux semaines à… Côteaux-de-Seille, se réveiller avec un sévère mal de crâne.
D’ici là, les Jurassiens auront joué leur match en retard face à Dannemarie et seront vraisemblablement revenu à hauteur du Racing, qui vient de perdre quatre points en deux matches. Si le scénario avait été pour le moins frustrant, voire injuste, il y a une semaine à Arbois, les joueurs de François Bruard n’ont cette fois rien fait pour mériter une belle remise en ordre.
Rien à signaler…
Tombés sur une équipe de Jura Dolois très compacte, les Doubistes n’ont jamais pu (su) désorienter un bloc qu’il aurait nettement fallu plus étirer. En s’entêtant bien trop souvent dans l’axe, les partenaires de Yohann Rangdet ont ainsi dû constater, impuissants, un déficit tant physique que d’expérience. Avec plusieurs fautes, du coup, pour venir stopper quelques élans.
Ennuyeuse, la partie s’est conclue par un score nul et vierge logique, pas franchement du goût d’un public qui a bien noté les succès, à l’extérieur, de Côteaux-de-Seille et Jura Lacs, qui reprennent un rythme important. « Le mois d’avril sera déterminant » confesse François Bruard. C’est le moins que l’on puisse dire…