De quoi meurt-on le plus en Bourgogne Franche-Comté ?

Selon la Fédération nationale des observatoires régionaux (Fnor), la Bourgogne Franche-Comté fait partie des régions où l’on meurt le plus prématurément en France…

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Sur la période 2010-2012, la France comptabilise 554 568 décès en moyenne annuelle (281 566 chez les hommes et 273 002 chez les femmes). Le taux standardisé (TS) de mortalité générale, tous âges et toutes causes, pour la période 2010-2012 s’élève à 765,3 pour 100 000 habitants.

Les régions du pourtour nord du pays, la Bourgogne - Franche-Comté et La Réunion présentent des taux significativement plus élevés que la valeur nationale. Dans les autres régions hormis le Centre-Val de Loire, la Corse, la Guadeloupe et la Guyane (taux non significativement différents), ces taux sont à l’inverse significativement plus faibles. 

De quoi meurt-on le plus en Bourgogne Franche-Comté ? 

Les régions de la bordure septentrionale de l’Hexagone, la Bretagne, la Bourgogne  - Franche-Comté et l’Aquitaine - Limousin - Poitou-Charentes ainsi que La Réunion présentent des TS de mortalité par maladies de l’appareil circulatoire significativement plus élevés que la valeur hexagonale.

Les régions du nord et de l’ouest de l’Hexagone, la Bourgogne  - Franche-Comté , ainsi que la Guadeloupe et la Guyane présentent des taux significativement plus élevés que la valeur hexagonale.

En Bourgogne - Franche-Comté ainsi qu’en Bretagne et dans les Pays de la Loire, la surmortalité par suicide est plus importante en 2010-2012 qu’en 1979-1981.

Les TS de mortalité les plus élevés sont observés en Guadeloupe et en Guyane, là où la mortalité par accidents de la circulation reste supérieure à celle des suicides. À l’intérieur de l’Hexagone, ils culminent dans les régions du Centre-Val de Loire, Bourgogne - Franche-Comté, ainsi qu’en Languedoc-Roussillon  - Midi-Pyrénées. La mortalité par accidents de la circulation a baissé de plus de 72 % en trente ans au sein de l’Hexagone. Cette diminution a été la plus forte dans les régions de l’ouest de l’Hexagone et, à un degré moindre, en Île-de-France. Elle a été la plus faible en Bourgogne  - Franche-Comté, Languedoc-Roussillon - Midi-Pyrénées et Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Lire l'étude dans son intégralité sur www.fnors.org

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