Eric Dupond-Moretti à Besançon : “1400% de condamnations en plus” pour des rodéos urbains en France

Le ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti était en visite officielle ce mardi matin à Besançon pour parler des rodéos urbains. Avant de se rendre au CFA Hilaire de Chardonnet, il est passé par le palais de justice rue Mégevand.

Eric Dupond-Moretti, ministre de la Justice et Garde des Sceaux. © Alexane Alfaro

Au palais de justice, le ministre a rencontré des magistrats, personnels et partenaires liés à la lutte contre les rodéos urbains et s’est rendu au CFA Hilaire de Chardonnet… Pourquoi ? Quel rapport ?

Parce que le CFA Hilaire de Chardonnet est en quelque sorte l’un des derniers maillons dans la lutte contre les rodéos urbains. Comme nous vous en informions en avril 2021, sous convention avec le commissariat de Besançon, ce centre de formation reçoit des engins à des fins pédagogiques. Saisis dans le cadre d’affaires de rodéos urbains, au lieu d’être envoyés à la destruction administrative, les motos et scooters ont une nouvelle vie entre les mains des formateurs et apprentis en mécanique du CFA pour leurs travaux pratiques.

"On paie cash !"

Éric Dupond-Moretti a expliqué que dans le cadre de la lutte contre les rodéos motorisés et "face à ces incivilités du quotidien, nous répondons par des mesures de justice du quotidien."

Après une première loi en 2018 aggravant les peines encourues par les amateurs de rodéos, puis à la suite de la loi de 2021 permettant des alternatives aux poursuites avec à la fois des peines complémentaires et des peines principales, "les résultats sont au rendez-vous de nos espérances : en quelques années, c’est 1400% de condamnations en plus", affirme le ministre.

De plus, les forces de l’ordre confisquent les engins motorisés "à chaque fois que c’est possible". L’ancien avocat indique que "c’est une réponse directe, parce que ce sont des délinquants qui sont jeunes en général et qui comprennent ce message, on paie cash !"

Le ministre a également mis en avant le "recyclage" des engins confisqués "qui terminent leur course" dans les centres de formation "où les élèves travaillent et apprennent le métier qu’ils ont choisi."

Un apprenti mécanicien au CFA Hilaire de Chardonnet à Besançon. © Alexane Alfaro
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