FC Sochaux : les clubs de supporteurs inquiets de la gestion de l’actionnaire chinois

L’ensemble des groupes de supporteurs du FC Sochaux-Montbéliard (FCSM) s’inquiète de la gestion de l’actionnaire chinois du club de Ligue 2, auquel ils reprochent l’absence de projet sportif et économique clair, dans une motion commune transmise lundi à l’AFP.

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"Nous exprimons notre très vive inquiétude quant à la gestion actuelle du FCSM par son nouvel actionnaire, Ledus", écrivent les treize clubs dans cette motion, six mois après l'acquisition du FCSM par cette filiale de la société chinoise Tech Pro Technology Development auprès de son propriétaire historique, PSA Peugeot Citroën. "Nous craignons pour l'avenir de notre club, alors que celui-ci est par ailleurs confronté à la pire situation sportive de toute son histoire", poursuivent les clubs de supporteurs. Le FCSM est actuellement en position de premier relégable (18e) en Ligue 2.

Comment le club peut-il espérer retrouver la Ligue 1 ?

L'inquiétude des supporteurs porte au premier chef sur "le projet économique et sportif" du club que la direction avait, selon eux, promis de présenter en septembre mais qui "a été repoussé de mois en mois""Quels seront les investissements, aussi bien au niveau sportif qu'au niveau des infrastructures ? Qu'est-ce qui dans le club doit être réformé ? Comment le club peut-il subvenir à ses besoins ? Quelle sera la place du centre de formation ? Comment le club peut-il espérer retrouver la Ligue 1 ?", s'interrogent-ils.

Des promesses non tenues

Les supporteurs déplorent également que "l'engagement initial de Ledus de faire confiance aux personnes en place n'(ait) pas été tenu". Ils condamnent "la fermeture surprise de la cellule de recrutement, suite au licenciement brutal de son directeur Bernard Maraval, alors même qu'il fallait préparer le mercato d'hiver"

Le repreneur chinois du FCSM a officiellement pris possession du club en juillet 2015, en affichant son ambition de retrouver au plus vite la Ligue 1. Le club de football de Sochaux est ainsi devenu le premier en Europe à passer totalement sous contrôle chinois.

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