Une large victoire, sept essais, et donc le bonus offensif. L’OB n’a pas galvaudé son rendez-vous. Sur le papier, c’était sans doute le plus simple de la saison. A deux journées de la fin, avec tout l’enjeu que l’on connaît, cette réception de Dijon sentait pourtant le piège à plein nez. Avoir vu les Olympiens s’en extirper avec cette aisance a eu ce côté rassurant.
En première mi-temps, Besançon n’avait pas eu de mal à prendre le large. Deur, Outrey, Seguin et Blanchet avaient aplati en terre promise sans que, derrière, Moulis n’ajuste la mire, lui qui avait été impérial dans l’exercice de la botte, une semaine plus tôt contre Givors. Avec ce net avantage à la pause (20-0), les Doubistes pouvaient voir venir.
Tavaux, c’est LE rendez-vous
Ceci expliquait sans doute le relâchement bisontin à la reprise. Logiquement, Dijon réduisait la marque grâce à l’essai, transformé, de Joly (20-7, 44e). Après quelques minutes de doute, Vauthier libérait les siens d’un bel essai (27-7, 60e), alors que Perez lui emboîtait le pas dans la foulée. Rischmann concluait cette belle œuvre pour un OB qui trouve son rythme de croisière au bon moment.
Dimanche, dans le choc face à Tavaux, battu à Bièvre en match en retard, il sera temps de sortir l’artillerie lourde. Face au leader, les Olympiens devront à tout prix chercher la gagne pour consolider cette quatrième place synonyme de play-offs. Une obligation quand on sait que le dernier match de la saison aura lieu sur le terrain d’Ampuis, actuel… troisième.