Le Besac RC se prend à rêver…

Euphoriques, les basketteurs bisontins ont explosé (110-87) Mirecourt, avec qui ils étaient au coude à coude au classement. Avec l’incroyable défaite du leader Schiltigheim, le championnat pourrait être complètement relancé dans une semaine.

« Ici, c’est Besac ». A l’instar du chaudron stéphanois, le club bisontin va bientôt pouvoir inscrire en lettres capitales le slogan évocateur. Infranchissable depuis la toute fin d’année 2012, la troupe à Fred Feray, qui n’a sans doute pas d’égale en N3 depuis deux mois, a encore fait exploser son potentiel au visage d’un public bisontin nourri au caviar depuis quelque temps.

Venu à Besançon pour abattre ses dernières cartes dans l’optique de l’accession en N2, Mirecourt l’a constaté à ses dépens. Comme bien d’autres. Pris à la gorge d’entrée par un Besac qui avait amorcé, à l’aller, un déclin qui se paye cher aujourd’hui, les Vosgiens n’ont pas pu exister. A la fin du premier quart temps, les feux clignotaient déjà au rouge pour eux, avec la bagatelle de 28 points encaissés (28-17, 10e).

Joeuf, allié de circonstance

Devant de bout en bout (52-44 à la pause), Besançon en a remis une couche en deuxième mi-temps. Une envie jusqu’au-boutiste dopée par une rumeur qui a vite eu fait de faire le tour du gymnase Saint-Claude. Au même moment en effet, du côté de Joeuf (seul deuxième ex aequo avec le Besac RC désormais), Schiltigheim, le leader, explosait en plein vol. 75 points pris en deuxième mi-temps, et une défaite de 60 points qui pourrait bien relancer tout l’intérêt du championnat.

Il faudra pour cela que le Besac continue de surfer sur cette vague exceptionnelle, samedi prochain, sur le parquet de… Schiltigheim. Pour entretenir une part de rêve, à quatre journées de la fin, les Bisontins devront nécessairement s’imposer, mais aussi compter sur un succès de huit points pour reprendre le panier-average sur les Alsaciens, vainqueurs à l’aller dans le Doubs. De quoi encore frétiller d’émotions…

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