Le Racing, quelle fête !

Devant 1100 spectateurs (chiffre éloquent à ce niveau), les footballeurs bisontins ont fêté, dans une atmosphère extraordinaire hier face à Châtillon/Devecey (5-1), leur accession en DH. Ce club a désormais de beaux jours devant lui.

©

Le soleil est revenu dimanche, et il était clairement dans tous les cœurs à Léo-Lagrange, où l’émotion et le bonheur ont été à leur paroxysme, tout au long d’une journée instaurée par un barbecue géant organisé par le club, et qui avait réuni pas moins de 200 personnes. Déjà, ce sentiment de grande famille, qui n’a eu de cesse cette saison de porter le club plus que centenaire, accablé par tous les maux il y a moins d’un an, avait laissé envisagé le meilleur pour cette journée.

Pas loin de battre son propre record de France d’affluence à ce niveau (NDLR : 1209 spectateurs le 2 mars contre Côteaux-de-Seille), le Racing Besançon a ensuite fait la fête devant 1100 spectateurs. Le genre d’affluence que bien des clubs de National n’arrivent pas à atteindre. Unique. Sur le terrain, malgré une ouverture du score précoce et somptueuse de Jobin pour Châtillon/Devecey (0-1, 8e), les Bisontins ont régalé avec une première mi-temps ensuite à sens unique.

Hommage à Monsieur Rangdet

Et si la fête fut totale sous les yeux du Maire Jean-Louis Fousseret et de son adjoint aux sports Patrick Bontemps, c’est aussi parce que Yohann Rangdet, qui effectuait son dernier match (en raison d’un genou trop douloureux) avant de se reconvertir en tant qu’entraîneur des jeunes du club, avait inscrit un formidable triplé. Aux anges, le public scandait son nom, avant de lui réserver une chaude standing ovation, sous les airs d’ « Adieu » d’Aznavour, une de ses chansons préférées. Monsieur Rangdet, auteur encore de 19 buts cette saison, fondait en larmes dans les bras de son papa, qui, avec son épouse, sa fille et sa maman, lui avait réservé la surprise d’être au bout de la haie d’honneur faite par ses partenaires. Moment intense.

Les symboles avaient également bien prévalu avec les réalisations de Fainot et Thos, même pas 18 ans, formés au club, tout comme les 150 gamins de l’école de foot, présentés au public, et dont un bon nombre trônaient au pied d’un podium protocolaire que les organisateurs avaient réservé à cette équipe championne. Une célébration d’un autre temps pour un club qui, en plus de son accession sportive, a réalisé l’essentiel : regagner les cœurs.

Quitter la version mobile