Municipale à Besançon : une candidature du Mouvement Franche-Comté est-elle envisagée ?

Le Mouvement Franche-Comté (MFC) a diffusé un communiqué de presse ce jeudi 19 juin dans lequel il envisage la présentation d’une liste pour les prochaines élections municipales à Besançon. Cette décision dépendrait de l’évolution du paysage politique local, marqué par une forte incertitude selon son président.

Jean-Philippe Allenbach © Hélène Loget

Le Mouvement Franche-Comté, mené par Jean-Philippe Allenbach, conditionne sa participation aux municipales de Besançon à un scénario bien précis : la possibilité que la gauche — notamment composée selon lui de Lutte Ouvrière, du Parti socialiste, du Parti communiste et de La France insoumise — l’emporte lors du scrutin. Le mouvement juge cette éventualité incohérente avec ce qu’il perçoit comme une absence de majorité électorale de gauche à Besançon depuis plus de dix ans.

Des critiques envers le centre-droit

Dans son communiqué, le MFC met en cause les divisions au sein du centre-droit local. Il dénonce des "égos notoirement surdimensionnés" chez certains candidats de cette famille politique, ce qui, selon lui, pourrait favoriser une victoire de la gauche. Le mouvement craint que l’absence de stratégie commune au centre-droit conduise à un éparpillement des voix, compromettant les chances de remporter la mairie.

Un appel à un accord entre candidats

Pour éviter ce scénario, le MFC propose une solution. Il appelle les candidats du centre-droit à conclure rapidement un accord, ”à passer au plus vite entre eux un ‘deal’ par lequel ils s'engagent à se retirer au 2ème tour en faveur de celui d'entre eux qui aura obtenu le meilleur score au premier tour.”

Le mouvement considère qu’un refus d’un tel accord serait révélateur : ”Faute de quoi preuve sera faite de ce que leur propre avenir personnel compte plus pour eux que celui de la ville et de ses habitants.”

Une décision en suspens à la Trump

Le communiqué ne confirme donc pas la présentation certaine d’une liste MFC mais laisse entendre que celle-ci serait activée uniquement si les conditions évoquées se vérifiaient pendant la campagne. En empruntant une formule de Donald Trump — ”Maybe Yes, Maybe No”— le président du mouvement laisse donc la porte ouverte à une participation, tout en renvoyant la responsabilité aux autres acteurs du centre-droit.

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